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tion qu’ils espéraient, le recul plutôt qu’un changement pour lequel nous avons travaillé comme jamais ; pour lequel on va continuer à travailler ». (René Lévesque, 29 avril 1970.)

Nous avons cru un moment qu’il valait la peine de canaliser nos énergies, nos impatiences comme le dit si bien René Lévesque, dans le Parti Québécois mais la victoire libérale montre bien que ce qu’on appelle démocratie au Québec n’est en fait et depuis toujours que la « democracy » des riches. La victoire du parti libéral en ce sens n’est en fait que la victoire des faiseurs d’élections Simard-Cotroni. En conséquence, le parlementarisme britannique, c’est bien fini et le Front de Libération du Québec ne se laissera jamais distraire par les miettes électorales que les capitalistes anglo-saxons lancent dans la basse-cour québécoise à tous les quatre ans. Nombre de Québécois ont compris et ils vont agir. Bourassa dans l’année qui vient va prendre de la maturité : 100,000 travailleurs révolutionnaires organisés et armés !