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M. Pichon, à plus forte raison un pauvre diable comme moi. Vous ne le connaissez que du beau côté, madame, et c’est tout naturel qu’il vous respecte ; mais il a un œil qui vous tient les gens à distance ! Parler à M. Pichon ! mais, pour l’heure, me voilà bien tranquille. J’aurais cependant quelque chose encore à vous demander, madame. Quand M. Pichon m’aura trouvé une place, et je suis sûr qu’il m’en trouvera une, il devrait bien prévenir les gens que je suis boiteux, afin que l’on ne soit pas surpris en me voyant débarquer, et qu’on ne me dise pas: « Et ta jambe ! » Ce serait pénible pour moi d’être mis de côté avant d’avoir été essayé. »