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SANS FAMILLE

prenait son immobilité, et à mi-voix il me disait :

— Dors, garçon, n’aie pas peur, je te tiens ; dors, petit.

Et je me rendormais sans avoir peur, car je sentais bien qu’il ne me lâcherait pas.

Le temps s’écoulait et toujours régulièrement nous entendions les bennes plonger dans l’eau.