Page:Malot - En famille, 1893.djvu/511

Cette page a été validée par deux contributeurs.
505
EN FAMILLE.

Cependant il y en eut qui ne furent pas précisément radieuses : celles des neveux, quand la cérémonie terminée, ils vinrent féliciter leur « cousine ».

« Pour moi, dit Talouel qui avait voulu se donner le plaisir de se joindre à eux, et qui d’autre part tenait à ne pas perdre


de temps pour faire sa cour à l’héritière des usines, je l’avais toujours supposé. »

Des émotions de ce genre ne pouvaient pas être bonnes pour la santé de M. Vulfran ; la veille de son anniversaire il se trouvait mieux qu’il ne l’avait été depuis longtemps, ne toussant plus, n’étouffant plus, mangeant et dormant bien ; le lendemain, au contraire, la toux et les étouffements avaient si bien repris que tout ce qui avait été si péniblement gagné, paraissait perdu de nouveau.