XXXIX
Il y avait treize mois jour pour jour, qu’un dimanche par un temps radieux Perrine était arrivée à Maraucourt, misérable et désespérée, se demandant ce qui allait advenir d’elle.
Le temps était aussi radieux, mais Perrine et le village ne ressemblaient en rien à ce qu’ils étaient l’année précédente.
À la place où elle avait passé la fin de sa journée, assise tristement à la lisière du petit bois qui couronne la colline, tâchant de se rendre compte de ce qu’étaient le village et les usines étalés au-dessous d’elle dans la vallée, se trouvent maintenant des bâtiments en construction ; un hôpital en bon air, en belle vue, qui dominera tout le pays et recevra les ouvriers des usines de M. Vulfran, qu’ils habitent ou n’habitent pas Maraucourt.