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Si elle était fière de ses chaussures, elle avait d’autre part cependant des inquiétudes sur la façon dont elles allaient se comporter en travaillant : la semelle ne s’élargirait-elle pas, le coutil ne se distendrait-il pas au point de ne conserver aucune forme ?

Aussi, tout en chargeant son wagonet ou en le poussant, regardait-elle souvent à ses pieds. Tout d’abord elles avaient résisté ; mais cela continuerait-il ?

Ce mouvement, sans doute, provoqua l’attention d’une de ses camarades qui, ayant regardé les espadrilles, les trouva à son goût, et en fit compliment à Perrine.