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EN FAMILLE.

— M. Vulfran me l’a dit. »

Mais cela ne calma pas tante Zénobie qui continua de crier si fort, que mère Françoise, quittant son comptoir, vint sur le seuil ; mais ce ne fut pas par des paroles de colère qu’elle accueillit sa petite-fille : courant à elle, elle la prit dans ses bras :

« Tu es blessée ? s’écria-t-elle.

— Un peu, grand’maman, aux doigts ; ce n’est rien.

— Il faut aller chercher M. Ruchon.

— M. Vulfran l’a fait prévenir. »

Perrine se disposait à les suivre dans la maison, mais tante Zénobie se retournant sur elle l’arrêta :

« Croyez-vous que nous avons besoin de vous pour la soigner ?

— Merci », cria Rosalie.

Perrine n’avait plus qu’à retourner à l’atelier, ce qu’elle fit ; mais au moment où elle allait arriver à la grille des shèdes, un long coup de sifflet annonça la sortie.