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II

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Quand Perrine revint prendre sa place auprès de son âne, il s’était enfoncé le nez dans la voiture de foin, et il mangeait tranquillement comme s’il avait été devant un râtelier.

« Vous le laissez manger ? s’écria-t-elle.

— J’vous crois.

— Et si le charretier se fâche ?

— Faudrait pas avec moi. »

Il se mit en posture d’invectiver un adversaire, les poings sur les hanches, la tête renversée.

« Ohé, croquant ! »