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CARA


PREMIÈRE PARTIE


I

HAUPOIS-DAGUILLON (Ch. P.), ✠ [V. O] orfèvre fournisseur des cours d’Angleterre, d’Espagne, de Belgique, de Grèce, rue Royale, maisons à Londres Regent street, et à Madrid, calle de la Montera.— (O) 1802—6—19—23—27—31—44—40. — (P. M.) Londres, 1851. — (A) New-York, 1853. — Hors concours, Londres 1862 et Paris 1867.

C’est ainsi que se trouve désignée dans le Bottin une maison d’orfèvrerie qui, par son ancienneté, — près d’un siècle d’existence, — par ses succès artistiques, — (O)(A) médailles d’or et d’argent à toutes les grandes expositions de la France et de l’étranger, — par sa solidité financière, par son honorabilité, est une des gloires de l’industrie parisienne.

Jusqu’en 1840, elle avait été connue sous le seul nom de Daguillon ; mais à cette époque l’héritier unique de cette vieille maison était une fille, et celle-ci, en se mariant, avait ajouté le nom de son mari à celui de ses pères : Haupois-Daguillon.

Ce Haupois (Ch. P.) était un Normand de Rouen venu, dans une heure d’enthousiasme juvénile, de sa