Page:Mallarmé - Poésies, 1914, 8e éd.djvu/88

Cette page a été validée par deux contributeurs.


À ce vitrage d’ostensoir
Que frôle une harpe par l’Ange
Formée avec son vol du soir
Pour la délicate phalange

Du doigt que, sans le vieux santal
Ni le vieux livre, elle balance
Sur le plumage instrumental,
Musicienne du silence.