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à n’appeler somme toute autrement que poétique, malgré que l’enchanteur Allemand plutôt aille vers la littérature qu’il n’en provient.

Une œuvre du genre de celle qu’octroie en pleine sagesse et vigueur notre Théodore de Banville est littéraire dans l’essence, mais ne se replie pas toute au jeu du mental instrument par excellence, le livre ! Que l’acteur insinué dans l’évidence des attitudes prosodiques y adapte son verbe, et vienne parmi les repos de la somptuosité orchestrale qui traduirait les rares lignes en prose précédant de pierreries et de tissus, étalés mieux qu’au regard, chaque scène comme un décor ou un site certainement idéals, cela pour diviniser son approche de personnage appelé à ne déjà que transparaître à travers le recul fait par l’amplitude ou la majesté du lieu ! j’affirme que, sujet le plus fier et comme un aboutissement à l’ère moderne, esthétique et industrielle, de tout le jet forcément par la Renaissance limité à la trouvaille technique ; et clair développement grandiose et persuasif ! cette récitation, car il faut bien en revenir à ce terme quand il s’agit de vers, charmera, instruira, malgré l’origine classique mais envolée en leurs types purs des vieux dieux (en sommes-nous plus loin, maintenant, en fait d’invention mythique ?) et par dessus