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sans qu’aucun atteigne à une importance de fonctionnement avéré et normal, dans le rendu. A-t-on jamais, notamment au cas sidéral précité, avec plus d’héroïsme passé outre la tentation de reconnaître en même temps que des analogies solennelles, cette loi, que le premier sujet, hors cadre, de la danse soit une synthèse mobile, en son incessante ubiquité, des attitudes de chaque groupe : comme elles ne la font que détailler, en tant que fractions, à l’infini. Telle, une réciprocité, dont résulte l’in-individuel, chez la coryphée et dans l’ensemble, de l’être dansant, jamais qu’emblême, point quelqu’un…

Le jugement, ou l’axiome, à affirmer en fait de ballet !

À savoir que la danseuse n’est pas une femme qui danse, pour ces motifs juxtaposés qu’elle n’est pas une femme mais une métaphore résumant un des aspects élémentaires de notre forme, glaive, coupe, fleur, etc., et qu’elle ne danse pas, suggérant, par le prodige de raccourcis ou d’élans, avec une écriture corporelle ce qu’il faudrait des paragraphes en prose dialoguée autant que descriptive, pour exprimer, dans la rédaction : poème dégagé de tout appareil du scribe.