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NOTES SUR LE THÉÂTRE



Jamais soufflet tel à l’élite soucieuse de recueillement pour s’installer dans l’esprit d’extrêmes splendeurs, que celui donné par la crapule exigeant la suppression, avec ou sans le gouvernement ou d’accord avec le chef-d’œuvre affolé lui-même, de Lohengrin : ce genre de honte possible n’avait été encore envisagé par moi, et est acquis, au point que quelque tempête d’égout qui maintenant s’insurge contre de la supériorité et y crache, j’aurai vu pire, et rien ne produira qu’indifférence.

Quelque incurie des premières représentations pour ne pas dire un éloignement montré pour leur solennité, où une présence avérée devant tout l’éclat scénique commande, au lieu de ces légères Notes d’un coin prises par côté et n’importe quand à l’arrière vibration d’un soir, mon attention pleine et de face, orthodoxe, à des plaisirs que je sens médiocrement ; aussi d’autres raisons diffuses, même en un cas exceptionnel m’avaient incité, (et la certitude pour la critique d’ici de compter, en faveur du drame lyrique, sur l’éloquente bravoure de mon conjoint musical) à omettre d’employer les moyens d’être de ce lever angoissant du rideau français sur Wa-