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puis anglaise, qui donna ses ancêtres au poëte. Sa main se plut à l’indiquer au crayon en marge de l’exemplaire qu’elle m’a offert d’un livre, Poe et ses critiques, cent pages indignées, splendides, cri de grande âme et d’esprit fier défendant une mémoire sacrée contre tous les mensonges qui longtemps l’accablèrent de leur nombre triomphal.

Mrs Whitman a surtout protesté, dans la presse, ses lettres et de toute la force de la parole, contre un épouvantable fait divers mis en circulation par le criminel abject, dépositaire de l’honneur de Poe : cet obscur Griswold qui trouva dans l’emploi de la calomnie et de l’injure une immortalité de près d’un quart de siècle.

Je laisse, hésitant que cette histoire soit racontée en des mots nouveaux, même pour un démenti, la parole à Baudelaire ; et cite plusieurs phrases qu’il lui plairait, maintenant que le jour éclate, de raturer dans sa pieuse préface. « On raconte d’ailleurs qu’un jour, au moment de se remarier (les bans étaient publiés, et, comme on le félicitait sur une union qui mettait dans ses mains les plus hautes conditions de bonheur et de bien-être, il avait dit — Il est possible