don. Athéné produisit l’olivier, et Poséidon le cheval ;
Fig. 31. — Poséidon avec Athéné, médaille.
Fig. 32. — Statue de Poséidon armé Trident.
et la victoire fut adjugée à
Athéné, l’olive étant un signe
de paix et de prospérité, et le
cheval un emblème de guerre
et de maux (fig. 31). Mais
dans l’Iliade, Achille dit une
tout autre histoire : il raconte
que Poséidon créa le cheval
en Thessalie, et donna les
coursiers immortels Xanthos
et Balios (le doré et le tacheté) à Pélée, père du héros.
Au nombre des faits qui se rattachent à ce dieu, on cite d’autres rivalités que celle qu’il eut avec Athéné : la légende est qu’il réclama la souveraineté de Corinthe contre Hélios (le soleil), de Naxos contre Dionysos, et d’Ægine contre Zeus lui-même. Trois contestations. Ce qui ressort de tels récits, le voici : originairement Poséidon fut regardé simplement comme régulateur ou roi (fig. 32), et son pouvoir, à mesure que vint le temps, se limita au contrôle de la mer.
La femme de Poséidon était Amphitrite (fig. 33), nom qui ne peut s’expliquer par aucun mot de la langue grecque ; mais dans les vieilles