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en tant que contes d’enfants, d’autres renfermant en germe les poèmes épiques des grands âges ; certains (ils sont plus rares) ne représentent rien de plus que des formes proverbiales. Dieux, héros, démons, et d’autres êtres dont l’appellation est conservée par la croyance populaire, composent l’ensemble des personnages mythologiques [2]. Chaque nation a eu sa mythologie ; et quelques-unes gardent encore leur vieille foi en ces histoires. (C’est ainsi que nous possédons la mythologie non-seulement de la Grèce et de Rome, mais de l’Inde, de la Perse, de la Norvège et d’autres pays. Longtemps avant que l’Europe fût le séjour d’aucune des nations qui l’habitent, et alors que tout était neuf et étrange pour les peuples vivant sur la terre, nos ancêtres parlaient de ce qu’ils voyaient et entendaient d’une façon tout autre que nous ne le faisons aujourd’hui. Ne sachant presque rien d’eux-mêmes et rien des objets qu’ils percevaient autour d’eux et dans le monde entier, ils s’imaginaient que toute chose était douée d’une vie pareille à la leur [3]. C’est ainsi que chacun crut que le soleil et les étoiles, les fleuves et les cours d’eau pouvaient voir, sentir et penser, brillaient ou se mouvaient à leur guise.

Une particularité qui s’impose spécialement à notre

  1. toujours, avant de recourir à cette extrémité, cherché dans les écrits et principalement dans la grande œuvre postérieure de l’Auteur, s’il ne s’y rencontrerait pas les éléments nécessaires pour combler telle ou telle lacune causée par le remaniement qu’a subi l’ouvrage pendant la traduction. Les fragments transposés, soit de Préfaces, soit de la Mythologie des Nations Aryaques, portent l’une ou l’autre de ces indications : Préf. (Préface), Gde Myth. (Grande Mythologie), avec le chiffre du livre ou du chapitre : liv… ch… très-scrupuleusement.
  2. Gde Myth., liv. I, ch. 9.
  3. Extrait d’une Préface de Cox.