de l’Aréopage, parce qu’il était bâti sur la colline elle-même
qui portait le nom de ce dieu (fig. 56). La légende
veut en effet qu’Arès, meurtrier de Halirrhothios, fils de
Poséidon, ait été accusé par ce dernier devant les dieux
olympiens. Le guerrier céleste se vit acquitté, et le tribunal
reçut son nom.
Fig. 55. — Mars et Vénus.
Mars. — Mars, lui, est le dieu latin de la guerre ; mais bien qu’on l’identifie avec l’Arès grec et bien que le nom appartienne à la même racine, l’idée du Mars latin est de beaucoup la plus noble et la plus haute en dignité. Détails : les Osques et les Sabins l’appelaient Mamers, et la forme romaine de Mars est une contraction de Mavors ou Mavers. Une légende a trait à ce dieu : on parle de lui comme du père de Romulus