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sur l’exploit philosophique prochain, de nous irrêvé.

Certainement, il surprit ce groupe où, non sans raison, comme parmi ses congénères, il avait atterri, d’autant mieux qu’à de hauts noms, comme Rodolphe-le-Bel, seigneur de Villiers et de Dormans, 1067, le fondateur — Raoul, sire de Villiers-le-Bel, en 1146 ; Jean de Villiers, mari, en 1324, de Marie de l’Isle, et leur fils, Pierre Ier qui, la famille éteinte des seigneurs de l’IsleAdam, est le premier Villiers de l’Isle-Adam — Jean de Villiers, petit-fils, maréchal de France qui se fit héroïquement massacrer, en 1437, à Bruges, pour le duc de Bourgogne — enfin le premier des grands maîtres de Malte proprement dits, par cela qu’ il fut le dernier des grands maîtres de Rhodes, le vaincu valeureux de Soliman, du fait de Charles-Quint restauré, Philippe de Villiers de l’Isle-Adam, honneur des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (la sonorité se fait plus générale) ; à tant d’échos, après tout qui somnolent dans les traités ou les généalogies, le dernier descendant vite mêlait d’autres noms qui, pour nous, artistes unis dans une tentative restreinte, je vais dire laquelle, comportaient peut-être un égal lointain, encore qu’ils fussent plutôt de notre monde : Saint Bernard, Kant, le Thomas de la Somme, principalement un désigné par lui, le Titan de l’Esprit Humain,