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Une poésie (que l’origine n’en soit ailleurs ni l’habitude chez nous) bien inoubliablement liée au livre apparaît dans quelque étrange juxtaposition d’innocence quasi idyllique avec les solennités énormes ou vaines de la magie : alors se teint et s’avive, comme des vibrations noires d’un astre, la fraîcheur de scènes naturelles, jusqu’au malaise ; mais non sans rendre à cette approche du rêve quelque chose de plus simple et de plus extraordinaire.