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avis surprenante, lui, qui d’ailleurs commença : « Tes parents ? — Je n’en ai pas. — Allons, si tu savais comme c’est farce, un père… même l’autre semaine que bouda la soupe, il faisait des grimaces aussi belles, quand le maître lançait les claques et les coups de pied. Mon cher ! » et de triompher en élevant à moi la jambe avec aisance glorieuse, « il nous épate, papa, » puis de mordre au régal chaste du très jeune : « Ta maman, tu n’en as pas, peut-être, que tu es seul ? la mienne mange de la filasse et le monde bat des mains. Tu ne sais rien, des parents sont des gens drôles, qui font rire. » La parade s’exaltait, il partit : moi, je soupirai, déçu tout à coup de n’avoir pas de parents.