Chaque page de la brochure annonce et jette haut comme des traits d’or vibratoire ces saintes règles du premier et dernier des Arts. Spectacle intellectuel qui me passionne : l’autre, tiré de l’affabulation ou le prétexte, lui est comparable.
Vénus, du sang de l’Amour issue, aussitôt convoitée par les Olympiens et Jupiter : sur l’ordre de qui, vierge ni à tous, afin de réduire ses ravages elle subira la chaîne de l’hymen avec Vulcain, ouvrier latent des chefs-d’œuvre, que la femme ou beauté humaine, les synthétisant, récompense par son choix (il faut en le moins de mots à côté, vu que les mots sont la substance même employée ici à l’œuvre d’art, en dire l’argument).
Quelle représentation ! le monde y tient ; un livre, dans notre main, s’il énonce quelque idée auguste, supplée à tous les théâtres, non par l’oubli qu’il en cause mais les rappelant impérieusement, au contraire. Le ciel métaphorique qui se propage à l’entour de la foudre du vers, artifice par excellence au point de simuler peu à peu et d’incarner les héros (juste dans ce qu’il faut apercevoir pour n’être pas gêné de leur présence, un trait) ; ce spirituellement et magnifiquement illuminé fond d’extase, c’est bien le pur