Page:Mallarmé - Divagations.djvu/230

Cette page n’a pas encore été corrigée

ensemble versifié convie à une idéale représentation : des motifs d’exaltation ou de songe s’y nouent entre eux et se détachent, par une ordonnance et leur individualité. Telle portion incline dans un rythme ou mouvement de pensée, à quoi s’oppose tel contradictoire dessin : l’un et l’autre, pour aboutir et cessant, où interviendrait plus qu’à demi comme sirènes confondues par la croupe avec le feuillage et les rinceaux d’une arabesque, la figure, que demeure l’idée. Un théâtre, inhérent à l’esprit, quiconque d’un œil certain regarda la nature le porte avec soi, résumé de types et d’accords ; ainsi que les confronte le volume ouvrant des pages parallèles. Le précaire recueil d’inspiration diverse, c’en est fait ; ou du hasard, qui ne doit, et pour sous-entendre le parti pris, jamais qu’être simulé. Symétrie, comme elle règne en tout édifice, le plus vaporeux, de vision et de songes. La jouissance vaine cherchée par feu le Rêveur-roi de Bavière dans une solitaire présence aux déploiements scéniques, la voici, à l’écart de la foule baroque moins que sa vacance aux gradins, atteinte par le moyen ou restaurer le texte, nu, du spectacle. Avec deux pages et leurs vers, je supplée, puis l’accompagnement de tout moi-même, au monde ! ou j’y perçois, discret, le drame.


Cette moderne tendance soustraire à toutes