Page:Mallarmé - Divagations.djvu/203

Cette page n’a pas encore été corrigée

vu sa feinte candeur et même de lui apprendre par quoi ce devient plausible de le remplacer (car la vision neuve de l’idée, il la vêtirait pour la nier, comme le tour perce déjà dans le Ballet), véritablement on peut harceler la sottise de tout cela ! avec rien qu’un limpide coup d’œil sur tel point hasardeux ou sur un autre. À plus vouloir, on perd sa force qui gît dans l’obscur de considérants tus sitôt que divulgués à demi, où la pensée se réfugie, or décréter abject un milieu de sublime nature, parce que l’époque nous le montra dégradé : non, je m’y sentirais trop riche en regrets de ce dont il restait beau et point sacrilège de simplement suggérer la splendeur.

Notre seule magnificence, la scène, à qui le concours d’arts divers scellés par la poésie attribue selon moi quelque caractère religieux ou officiel, si l’un de ces mots a un sens, je constate que le siècle finissant n’en a cure, ainsi comprise ; et que cet assemblage miraculeux de tout ce qu’il faut pour façonner de la divinité, sauf la clairvoyance de l’homme, sera pour rien.

Au cours de la façon d’interrègne pour l’Art, ce souverain, où s’attarde notre époque tandis que doit le génie discerner mais quoi ? sinon l’afflux envahisseur et inexpliqué des forces théâ-