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soit de sa qualité de primordial instinct placé au secret de nos replis (un malaise divin), cède-t-elle à l’attirance du théâtre qui montre seulement une représentation, pour ceux n’ayant point à voir les choses à même ! de la pièce écrite au folio du ciel et mimée avec le geste de ses passions par l’Homme.

À côté de lasses errreurs qui se débattent, voyez ! déjà l’époque apprête telle transformation plausible ; ainsi ce qu’on appela autrefois la critique dramatique ou le feuilleton, qui n’est plus à faire, abandonne très correctement la place au reportage des premiers soirs, télégrammatique ou sans éloquence autre que n’en comporte la fonction de parler au nom d’une unanimité de muets. Ajoutez l’indiscrétion, ici les coulisses, riens de gaze ou de peau attrapés entre les châssis en canevas à la hâte mis pour la répétition (délice la primeur ne fût-ce que de redites) : ce qu’au théâtre consacrera la presse de faitdivers. Le paradoxe chez l’écrivain supérieur longtemps fut, avec des fugues et points d’orgue imaginatifs, se le rappelle-t-on, d’occuper le genre littéraire créateur de quoi la prose relève, la Critique, à marquer les fluctuations d’un article d’esprit ou de mode.


Aussi quand le soir n’affiche rien, incontes-