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et administrative, des fleurs artificielles merveilleusement travaillées. Plus de lettres; et nous parlons maintenant à toutes nos lectrices : d’abord CONSEILS SUR L’ÉDUCATION Les express de toute ligne et de toute heure ramènent à Paris, avec les parents, les enfants. A l’intention des parents qui, désireux de garder leurs enfants près d’eux, ne choisiraient pas pour ceux-ci l’une des maisons d’éducation recommandées par nous dans les cartes de visite ci-contre; et hésiteraient, cependant, à leur faire donner une éducation tout à fait isolée par des précepteurs ou des institutrices (deux de ces dernières se mettent, par notre intermédiaire, à la disposition des familles, une étrangère, parlant presque toutes les langues du Nord et le Français, l’autre Française est remarquablement musicienne, mais plutôt dame de compagnie), citons un Cours célèbre de Jeunes Filles. Véritablement, est-il besoin de rappeler, sinon pour dire qu’il s’apprête à inaugurer sa 24e rentrée, ce groupe de mères, de professeurs et de jeunes filles le plus parisien de tous et dont le nom vient à l’esprit de nos lectrices : le Cours Lévy Alvarès, qu’il se fasse rue de la Chaussée-d’Antin ou simultanément Place Royale, au Marais. Toute l’instruction que peut et doit acquérir une femme, la fillette et la jeune personne l’y reçoivent, et la mêlent, revenues dans leur famille, à l’éducation du foyer. Une chose charmante, c’est que plus d’une mère intéressée à des questions oubliées par elles depuis l’enfance ou renouvelées par les programmes, devient, dans ces leçons, le condisciple de sa fille. Il n’y a à entrer dans aucun détail du prospectus, qu’envoie, sur une demande faite par les parents, le Directeur, Officier d’Académie. Les livres de rentrée ? Nous sommes prêts à recommander tous les bons ouvrages adressés à ces initiales : Monsieur S. M., 29, rue de Moscou, par les auteurs ou les libraires, autant qu’indiqués par les familles elles-mêmes; mais en gardant, toutefois, une complète liberté de jugement. Nous ne faisons à cet exercice de notre indépendance qu’une exception en faveur des livres publiés par la maison Hachette qui, en ce moment, augmente, pour la rentrée de l’année scolaire 1874-75, son vaste catalogue d’ouvrages presque officiels et recommandés par le Conseil de l’instruction publique avant de l’être ici. Tout ce chapitre, dans chacune de nos livraisons, pourrait être rempli par l’appréciation seule des vastes efforts que font ces éditeurs pour être toujours au courant des programmes et de l’esprit actuels. Terminons aujourd’hui cet entretien spécial dont les