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expédié contre remboursement. — Mme la Duehesse de la T..., à Madrid : Madame, si vous n’avez que deux filles, habillez-les de même; si vous en aviez trois, vous ne le ferez point, ou elles ressembleraient à des pensionnaires. Non, le même ehapcau ne conviendra peut-être pas à ces deux sœurs; pour la coiffure, choisissez-la différente, tout à fait suivant le visage. — Mme B., Tailleuse, à Bruxelles : Le eos-tume de jeune fille que nous avons donné dans le dernier numéro peut parfaitement convenir à une jeune femme : seulement, vous garnirez de volants ou de bouillonnés la jupe en velours, voire même de l’un et de l’autre juxtaposés. — Mme la Marquise de C. L..., à Beauvais : C’est à des religieuses seules que vous voulez eonfier votre enfant, Madame, sans quoi nous vous dirions de jeter les yeux sur la carte de visite placée ei-eontre d’une excellente pension recommandée par nous; où nous consulterions un conseiller précieux pour tout ce qui est de l’édueation. Il nous reste à prouver notre expérience maternelle et conforme à l’énoncé de votre vœu, relativement à l’emploi de quatre années de jeunesse. La ehose est toute simple ; entre tous les eouvents, il en est un, le Saeré-Cœur; votre ville de Beauvais possède une des maisons de l’ordre ? Y mettre deux ans votre chère enfant, afin que la séparation ne soit qu’à moitié cruelle et vous prépare à l’éloignement nécessité par deux autres années passées dans la maison mère de Paris, parmi des plus grands noms de Franee. Une même méthode d’enseignement, employée dans tous les pensionnats dirigés par les Dames du Sacré-Cœur, autorise ce changement dont l’instruction n’a rien à souffrir. Faut-il dire que ces dames savent également donner à leurs élèves une éducation parfaite et remplir ees jeunes eœurs de sentiments distingués ? Personne ne l’ignore et je ne prétends vous rappeler que ce que vous connaissez mieux que moi; mais on aime à s’entendre répéter par quelqu’un de confiance les choses qu’on a déjà un peu projetées à soi seule. Il ne nous conviendrait d’insister que sur un point, e’est que si, dans ees pieux asiles, l’enseignement est poussé au dernier point, cependant on n’y néglige ni les travaux à l’aiguille ni les arts d’agréments. Intéresser autant qu’édifier les jeunes personnes, telle est la devise adoptée. — Mme Brene..., à Mantes : Le Capulet se portera aussi ehez les jeunes filles : ce vêtement, fort simple, achève tout à fait leur toilette de sortie ou de visite. — MM. M. Y., Londres (ou dans le Wilts) : Oui, les fleurs naturelles sont bien jolies dans les cheveux, mais elles ne résistent guère à l’atmosphère du bal; et après une heure et deux au plus, elles sont fanées; c’est pourquoi je leur préfère, pour vous coiffer à eette fête, toute hors de saison, officielle