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chez eux, de galeries à l’étranger, pour la délectation du commis voyageur et du critique. Aussi avons-nous motif d’être joyeux ! et de rejeter tout souci — résolus à savoir que tout est bien — comme ce le fut toujours — et qu’il ne convient pas qu’on nous crie, et qu’on nous presse d’agir en sorte. Avons-nous assez enduré de tristesse ! Nous sommes certainement las de pleurer et les larmes nous ont été soutirées faussement, car elles ont évoqué le deuil ! quand il n’y avait pas de chagrin; hélas ! et quand tout est beau. Nous n’avons donc qu’à attendre — jusqu’à ce que, sur lui le signe des dieux, revienne parmi nous l’élu — qui continuera ce qui a eu lieu avant. Satisfaits que, jamais ne dût-il même apparaître, l’histoire du Beau soit complète déjà — taillée dans les marbres du Parthenon — et brodée, avec des oiseaux, sur l’éventail d’Hokusaï —au pied du Fusi-yama.