sans allusion sûre à la gloire littéraire dont son insouciance privait le pays pour la porter autre part, que la Commune se fit un devoir d’inscrire à la suite du passeport cette mention : Paris le voit s'en aller avec regret. Aucune visite ultérieure, que je sache, au continent avant cet instant, 1815, qui correspond à une publication nouvelle à Londres de l’original français : mais si vaste, au milieu de guerres et d’une ruine d’empire, le laps de relations d’esprit entre pays ennemis, que le double incident, malgré la célébrité chez soi de l’écrivain, passe inaperçu. Le séjour de quelque durée n’est pas sans avoir causé l’invasion en France et au loin de plusieurs de ces exemplaires in-octavo, cartonnés en papier brun à papillotes, lesquels contiennent une gravure en taille douce dans le faux goût britannique du temps et environ 206 pages de texte imprimé selon le type impérial. Un Vathek, ce tome-là (que possèdent diverses biblio et vain tout le mystère avec soin ménagé par la préface. Oui, à la faveur des recherches habiles qu’hier mena la Bibliothèque Nationale, les deux petits tomes hideux ayant été mis sous mes yeux; non, parce que, copie imparfaite de l’édition anglaise de Clarke, 1815, dont il va être parlé page xxvtt, cet exemplaire, débutant par un sot discours et suivi du luxe de notes aimables et érudites, ignore jusqu’à ce dont il est ici question : anonyme d’abord. Ce conte est arabe, je le déclare (c’est l’imprimeur qui a la parole) et le lecteur le croira sur ma parole, et même, je l'espère, après l'avoir lu. Si cependant quelque journaliste, car ces Messieurs sont souvent bien rudes pour les pauvres auteurs, mettait en avant quelques raisons spécieuses pour en établir le doute, je prie le lecteur de ne pas y croire, de lire l'ouvrage, et s'il y a trouvé du plaisir, de le tenir pour arabe. —- j'engage aussi messieurs les journalistes à parler de mon conte, s'ils en reçoivent un exemplaire, comme ils croient devoir le faire, pas davantage. Manque de goût, ou peut-être pis; malgré tout et même le tracé de ses devoirs qui lui est fait, la presse resta muette et l’opinion : si bien que pareil incident pour moi de la dernière heure, intéressant le libraire spécial et les collectionneurs, n’a, quant à la Littérature, de valeur. Vathek, conte oriental par William Beckford, est aujourd’hui donné au public français pour la première fois; moralement, puisque tout à l’heure encore le savant Catalogue de la Bibliothèque du Petit-Trianon l’attribuait à Sébastien Mercier, auteur du Tableau de Paris. Seule compensation au regret que le devoir impartial du commentateur m’impose de mettre au jour cette méprise faite par le grand et sagace trouveur M. Paul Lacroix, un espoir ! c’est que qui jette les yeux sur la Préface n’en a pas poursuivi la lecture à travers le dédale de cette note.
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