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mant qu’elle n’a pas pris, les ancêtres immémoriaux l’ayant gardé seul du naufrage), je ne veux pas connaître le Néant, avant d’avoir rendu aux miens ce pourquoi ils m’ont engendré — l’acte absurde qui atteste l’inanité de leur folie. (L’inaccomplissement me suivrait et entache seul momentanément mon Absolu.)

Cela depuis qu’ils ont abordé ce château dans un naufrrage sans doute — second naufrage de quelque haute visée.

Ne sifflez pas parce que j’ai dit l’inanité de votre folie ! silence, pas de cette démence que vous voulez montrer exprès. Eh ! bien il vous est si facile de retourner là-haut chercher le temps — et de devenir — est-ce que les portes sont fermées ?

Moi seul — moi seul — je vais connaître le néant. Vous, vous revenez à votre amalgame.

Je profère la parole, pour la replonger dans son inanité.

Il jette les dés, le coup s’accomplit, douze, le temps (minuit) — qui créa se retrouve la matière, les blocs, les dés —

Alors (de l’Absolu, son esprit se formant par le hasard absolu de ce fait) il dit à tout ce vacarme : certainement, il y a là un acte — c’est mon devoir de le proclamer : cette folie existe. Vous avez eu raison (bruit de folie) de la manifester : ne croyez pas que je vais vous replonger dans le néant.