pour tout, les jambes — sous quelque signification autre que personnelle, comme un instrument direct d’idée. Toujours le théâtre altère à un point de vue spécial ou littéraire, les arts qu’il prend : musique n’y concourant pas sans perdre en profondeur et de l’ombre, ni le chant, de la foudre solitaire et, à proprement parler, pourrait-on ne reconnaître au Ballet le nom de Danse; lequel est, si l’on veut, hiéroglyphe. Ce me plaît, rattacher, l’une à l’autre, ces études, par une annotation : quand y invite un sagace confrère qui consentit à regarder le rendu plastique, sur la scène, de la poésie — d’autres évitent-ils de trahir, au public ou à soi, que jamais, avec la métamorphose adéquate d’images, ils ne disposent qu’un Ballet, représentable; quels élans et si plus spacieux, que multiplie à la vision leur strophe. LE GENRE OU DES MODERNES* Jci, succincte, une parenthèse. Le Théâtre est d’essence supérieure. Autrement, évasif desservant du culte qu’il faut l’autorité d’un dieu ou un acquiescement entier de foule pour installer selon le principe, s’attarderait-on à lui dédier ces notes ! Nul poëte jamais ne put à une telle objectivité des jeux de l’âme se croire étranger : admettant qu’une obligation traditionnelle, par temps, lui blasonnât le dos de la pourpre du fauteuil de critique, ou très singulièrement sommé au fond d’un exil, incontinent d’aller voir ce qui se passe chez lui, dans son palais. L’attitude, d’autrefois à cette heure, diffère. Incomplet : sans Augier, Dumas, etc.
Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/334
Cette page n’a pas encore été corrigée