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P. 865. [TOAST] (Paris, 1897.) « Messieurs aux chers visages... » Manuscrit sur deux feuilles de vergé eouleur ehamois (0,22 x 0,14) le haut de la première a été eoupé sur une hauteur de 4 em 1 /2. Ce petit toast semble bien avoir été celui, de remerciement, à ses jeunes disciples qui lui offrirent, en 1897, un album de poëmes manuscrits, en hommage d’admiration. L’album, qui a été précieusement eonservé, se présente dans une housse de reps de soie bleu marine : il affecte la forme d’un portefeuille de maroquin vert-olive, de 0,28 X 0,34. A l’intérieur du premier plat de ce portefeuille, une figure en cuir repoussé, représentant une Naïade, œuvre d’Alexandre Charpentier. L’album proprement dit est constitué par 23 feuilles d’Arehes blane filigrane d’une branche de laurier et de l’inscription majuscule « A Stéphane Mallarmé » qui occupent presque la totalité de la page. Ces feuilles sont renfermées dans une eouverture au même filigrane et de couleur bistre foncé. Les textes, ehaeun manuserit de leur auteur, sont, par ordre alphabétique : Celui-là seul... (sonnet), Paul Claudel; Comme pour susciter... (tieree-rime), Aehille Delaroehe; A Stéphane .Mallarmé, nautonnier, Edouard Dujardin; Danseuse, André Fontainas; Erscheinung (trad. d’Apparition), Stefan George; Solstice, Été tS<)6, La Roque, André Gide; Ballade à la louange des mardis de Stéphane Mallarmé, A.-F. Hérold; A Stéphane Mallarmé, Gustave Kahn; Enfant délicate... Ch. van Lerberghe; Fragment (en prose), Maurice Macterlinek; l’Ame du poëte..., Camille Mauelair; la Seine à Malvins (prose), Paul Margueritte ; En souvenir, Vietor Margueritte; Chrysostome, Stuart Merrill; Coupe de Cristal, Albert Mockel ; A Stéphane Slal-larmé, Charles Moriee; A Stéphane Mallarmé, Henri de Régnier; Pour Stéphane Mallarmé, Georges Rodenbaeh; l’Urne aux ailes, Albert Saint-Paul; Fragment d'un colloque passionné, Robert de Souza; Malvins, Paul Valéry; Molles, des danses..., Émile Verhaeren; Avec ce grand soleil..., F. Vielé-Griffin. Nous reproduisons ici le sonnet de Paul Claudel, demeuré inédit ; celui d’Henri de Régnier dont le texte diffère sensiblement de la version publiée plus tard, en manière de Dédicace, et sous ee titre, avec les dates 1842-1898, en tête du poëme le Sang de Marsyas, dans le recueil la Cité des Eaux (Mercure de France, Paris, 1902); eelui de Paul Valéry qui, contrairement aux versions imprimées depuis lors, ne comporte, sur son texte original, aucune ponctuation et est disposé, à la façon élizabéthaine en trois strophes de quatre vers et un distique. Il est signé « Valéry » sans prénom, et au 4e vers on lit « plusieurs soleils » au lieu de « quelques » dans les impressions ultérieures. On trouvera iei également le sonnet de Georges Rodenbaeh; et eelui que, quelques années