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resserrèrent eneore eette amitié, l’une des plus affectueuses de l’âge mûr de Mallarmé. En 1874, dans la Dernière Mode (7e livraison : 6 décembre 1874), Mallarmé signalait à ses leetriees la Rencontre de Léon Dierx, « ee fier duo, adorablement répété l’autre soir, chez Mme de Villard, devant un public d’artistes, par la maîtresse de la maison et M. Fraisier, de la Porte-Saint-Martin ». Parmi les papiers du poëte figurait une coupure extraite de la Renaissance où eet article a été eorrigé en un endroit, celui où sont eités les vers de Léon Dierx et où le texte était d’abord « qui n’a senti », remplacé par « tout homme a senti », correction que nous avons introduite dans notre édition. P. 694. LETTRE A LA GAZETTE DE LA FRANCHE-COMTÉ (Paris, août 1872.) M. Gazier, conservateur honoraire de la Bibliothèque de Besançon, qui nous avait très obligeamment offert scs services, nous écrivait, le 20 oetobre 1938 : « Malheureusement la Galette de Franche-Comté n’existe que très incomplète à la Bibliothèque, et il n’y figure aueun numéro antérieur à 1873; elle ne se trouve pas davantage aux Archives départementales. J’ai reeherehé alors dans les autres journaux bisontins de 1872 s’il était question de eette lettre. Je n’ai rien découvert. J’ai espéré alors être plus heureux en allant dépouiller aux Archives Municipales les Délibérations du Conseil municipal et les registres des correspondances reçues : aucune mention de la lettre de Mallarmé, et je me demande s’il ne s’agit pas simplement d’une lettre ouverte adressée au journal et non à la mairie. » Nous avions reeopié eette lettre telle qu’elle est reproduite à la fin du numéro du 12 oetobre 1872 de la Renaissance artistique et littéraire sous le titre Petite Galette, lorsque, parmi les papiers du poëte, nous avons trouvé une coupure sur laquelle Mallarmé avait inserit : Galette de la Franche-Comté : mercredi 2 octobre La date exaete de eette lettre nous est fournie par ee journal qui l’a fait précéder de ees lignes : « La lettre suivante avait été adressé, par erreur, dès le 10 août, à l’un de nos confrères bisontins qui a eru devoir ne pas nous la communiquer. » En reproduisant cette lettre, le rédacteur du journal engageait M. Mallarmé à s’adresser à M. le Maire de Besançon, « qui a pris l’œuvre à eœur et la mènera à bonne fin ». Elle n’eut point la suite que Mallarmé souhaitait en ee qui eoneerne le sculpteur désigné, Godebskl, avec lequel il devait se lier plus intimement lorsque, peu après, l’un et l’autre prirent leurs quartiers d’été à Valvins, près Fontainebleau.