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ARTICLES P. 666. LETTRES SUR L’EXPOSITION INTERNATIONALE DE LONDRES (1871-) Ces trois lettres ont paru dans les numéros des 29 octobre, 14 et 29 novembre 1871 du journal le National, signées L. S. Price. Écrites dans le ton des chroniques de l’époque, on n’eût guère pu, derrière ce pseudonyme et ce style, déceler la présence de Stéphane Mallarmé, encore que certains tours de phrases et quelques apostrophes soient dans sa manière et ressemblent aux articles du rédacteur de la Dernière Mode (1874). Parmi les papiers du poëte figurait la coupure du National du 14 novembre, avec cette note manuscrite : « De 5e du 29 ybre. Celui-ci du 14 ybre » : ce qui était une présomption de paternité, confirmée par la présence de ces « Lettres » sur une liste d’ouvrages inconnus de Mallarmé, liste dressée par le Dr Bonniot, gendre du poëte. En quittant Avignon pour aller s’établir à Paris en mai 1871, Stéphane Mallarmé se proposait de se rendre au cours de l’été à Londres. Il y était invité par son ami Bonaparte Wise, irlandais et félibre; et Mendès, d’autre part, l’avait encouragé à tenter de s’assurer la correspondance de journaux anglais. La publication de ces trois lettres donne à penser que cette collaboration, dissimulée sous ce pseudonyme, fut probablement pour Mallarmé le moyen d’obtenir des facilités de transport et de se rendre à Londres. Une lettre de Mme Mallarmé à son mari alors à Londres, et datée du 25 août 1871, indique l’époque à laquelle eut lieu ce voyage. (Cf. Henri Mondor, Nie de Mallarmé, t. II, ch. I) P. 680. EXPOSITIONS INTERNATIONALES DE LONDRES (Juillet 1872.) Cet article n’a été signalé dans aucune des bibliographies publiées à la suite des différents ouvrages consacrés à Mallarmé : il parut pourtant dans une revue notoire, l'illustration du 20 juillet 1872 et signé en toutes lettres du nom de son auteur. Nous n’avons malheureusement que peu de lettres de Mallarmé ou de ses amis pour cette année-là qui est la première de son installation à Paris. Il est plus que probable qu’il fit un très bref voyage à Londres en 1872 à l’occasion de cette Exposition,