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exactement le texte des Notes sur le Théâtre de la Revue Indépendante de juillet 1887, c’est-à-dire, et dans cet ordre : un premier paragraphe, supprimé dans la version definitive et qui était celui-ci : « Les flammes de l’été, hélas ! et d’autres ! civilisation qui veux des théâtres, tu ne sais, à défaut d’un art y officiant les construire, si bien que comme l’effroyable langue du silence gardé le feu se darde et s’exagère puis change en une cendre tragique la badauderie des villes, tout (à cette heure de clôture) communique la désuétude de la scène. Nos prochains fastes publics ou un fastidieux anniversaire s’il n’exulte par quelque démonstration comme de modernes Jeux ! ainsi que toujours se produiront sans allusion à un embrasement idéal que les couleurs patriotiques aux étages claque-tant dans la brise d’insignifiance. » Puis venait : « L’occasion de rien dire... » jusqu’à « ... en l’exception de ce ridicule » (placé après dans la version définitive) et qui dans Pages continuait : « Comme un pitre monologuistc des cafés-concerts où le feuillage nous sert une halte entre le Théâtre et la Nature, ces deux termes distincts et superbes de l’antinomie proposée à une Critique. » Ensuite le morceau : « j’aurais aimé... » jusqu’à « ... dispensateur du .Mystère... » Le dernier paragraphe, à peu près identique depuis « ... Cela ne convient pas même de dénoncer... » commençait par : « A part la curiosité issue de l’intrusion du livre et, puisqu’après tout il s’agit de littérature et de vie maintenant repliées aux feuillets, un désir, en ceux-ci de se déverser à la rampe, ainsi que vient de faire le Roman : je ne sais. » Texte de la Revue Indépendante de juillet 1887. P. 299. HAMLET (Paris, octobre 1886.) Ce sont, à peine modifiées, les pages publiées sous le titre Notes sur le Théâtre dans le numéro du ier novembre 1886 de la Revue Indépendante, pages 37-43. Quelques variantes : « Loin de tout et du temps où se cherchent dans le trouble nos cités, la Nature... » « ... les significatifs prestiges. » Au 2e paragraphe : « Me voici, renfermant l’amertume d’une rêverie interrompue, de reiour... » Les vers de Banville étaient annotés plus explicitement : « Théodore de Banville : les Caprices en dizains à la manière de Clément Marot (XVIII, Hamlet). — Les Cariatides. » Au 3e paragraphe : « ... or c’est parce qu’Hamlet... » « Aussi je sais gré... » [formant un nouveau paragraphe] « Le commerce de ces deux... » [formant un paragraphe] « Saches bien ! que celui-là, »