XLV1I et suivants. — On a groupé ici trois dédicaces relatives à la conférence sur Villiers de lTsle-Adam que Mallarmé fit, entre autres villes belges, à Bruxelles et à Liège, et chez Mme Eugène Manet, à Paris, en février 1890. De même, pour les quatrains LVIII et suivants, à Alidor Delzant, relevés dans scs papiers, grâce à l'obligeance de sa fille, Mme Loviot, et datés d’après les lettres de remerciement d’Alidor Delzant au poète. Le quatrain LXIX est reproduit en fac-similé en tète de l’édition des Térr de Circonstance (N. R. F., Paris, 192c). On a supprimé le quatrain apocryphe, paru sous le numéro LXV dans l’édition de 1920, supercherie duc à Jean Pellerin, signalée en 1927 dans la Bibliographie de Stéphane Mallarmé de MM. Monte! et Monda, et que nous ne reproduisons ici qu’à titre documentaire. SUR UN RECUEIL DE RONSARD RELIE EN MAROQUIN ROUGE. A UNE VOYAGEUSE Quand au dining car dîne Alice Qu'elle penche son front têtu Sur ce petit livre vêtu fout de rouge cardinalice P. 170. PROSE POUR CAZALIS Nous n’avons aucun élément permettant de dater cette pièce familière. Les noms d’Anastase et de Pulchérie établissent un lien visible entre cette Prose et celle pour des Esseintes ; lui est-elle antérieure, nous ne le croyons pas, mais qu’elle en forme une parodie de Mallarmé par soi-même; dans le caractère d’une amitié de longue date et de l’esprit volontiers « farceur » du poëte. P. 170. AUTOUR D’UN MIRLITON Ces vers dont Mallarmé orna « un grand mirliton destiné à une fête dans une maison amie », ainsi que nous l’indique la préfaec de l’édition de 1920, sont prêtés ainsi par l’auteur à Mme Méry Laurent, dont on reconnaît au passage les familiers de l’appartement qu’elle occupait rue de Rome, ou, l’été, de la villa des Talus, près du Bois de Boulogne. P. 172, 175. SUR DES GALETS D’HONFLEUR SUR DES CRUCHES DE CALVADOS Tous ces distiques, pieusement recopiés sur le carnet de euir par la fille de Stéphane Mallarmé ne passent guère, à vrai dire, le