Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1421

Cette page n’a pas encore été corrigée

en fac-similé. Sous-titre : « Relativement au vers », d’une main étrangère. Pp. 136-150. Divagation i Deuxième : titre et titres-courants autographes. Sous-titre « Cérémonials » d’une main étrangère. Tout le début du texte manuscrit jusqu’à «... à la façon d’un Signe, qu’elle est ». Ensuite coupures du National Observer. Le manuscrit reprend à « Si l’esprit français... » jusqu’à la fin. Quatre feuillets portent la Table, de la main de l’auteur. On remarquera que ce volume ainsi préparé ne devait pas comprendre alors l’extrait de la conférence sur Villiers de l’Isle-Adam qui y figura ensuite. On sait que le portrait qui devait d’abord être une gravure de Marcellin Dcsboutin fut une lithographie de Whistler. Par une inadvertance singulière, on trouve, dans le volume l'ers et Prose (Perrin, 1891), après la Table, une Note dont les numéros renvoient non aux pages imprimées, mais à celles de ce recueil manuscrit constitué par l’auteur : ce qui, pour le lecteur, n’est pas sans la rendre incompréhensible. Ce volume renferme un assez grand nombre de coquilles : « S’enivrant » pour « s’enivrait » (Apparition). « Que dore la main chaste de l’infini (les Pénétrés) au lieu de « le matin... » « ... Je la sens qui regarde... » au lieu de « ... je le sens... » (l’A^ur). S’il a du talent nu touché (M’introduire...) au lieu de « talon ». Et dans la « Prose pour des Esseintes », cette erreur qui divertit Mallarmé : Occupe mon exotique soin, pour « j’occupe mon antique soin ». Edgard Poe pour Edgar Poe. Et dans le sonnet, « dans cette voie étrange ». Et un certain nombre d’autres coquilles dans la partie Proses. P. 25. POÉSIES (Deman, 1899.) « Je suis harcelé de demandes de la grande édition de mes poésies », écrivait Mallarmé à Deman, le 14 février [1891], « principalement depuis l’apparition Mercredi dernier dans le Figaro, d’un article, au fond inepte, qui porte à 300 le nombre des exemplaires : d’où espoir chez des gens à qui j’avais répondu : Il n’y en a plus. » Et il lui demandait de songer à une édition moins chère que celle de 1887. Comme l’indique une lettre écrite le jour de Pâques de la même année par le poète à l’éditeur bruxellois, il s’agissait alors, dans l’idée de Deman, d’une édition en fac-similé; mais Mallarmé précise qu’il n’y a pas lieu de recommencer une publication de manuscrit. « Cela passe une fois à titre d’exception, mais le vers y perd. Le vers n’est très beau que dans un caractère impersonnel,