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Le 27 avril 1887, Mallarmé écrit : « J’ai eommeneé à copier hier : puis méeontent de bien des fautes dans le Guignon, me suis interrompu un instant, pour retoucher cette picee dans le goût d’autrefois »; et le lendemain : « Je m’occupe donc en ce moment même du Guignon qui sera pas mal retapé, je erois, et digne d’ouvrir votre publication. » En août : « Vous recevrez tout mercredi matin sans faute... Je reeopie Hérodiade cet après-midi et n’ai plus qu’à relire le tout demain matin, c’est-à-dire à retoucher quelques lettres mal venues. » II. La même année 1887, Mallarmé autorisa Y Album de l'ers et de Prose, petit eahier publié à Bruxelles au prix de 15 centimes, à reproduire : les Fenêtres, les Fleurs, Brise Marine, Soupir, Sainte et quatre sonnets (Le vierge, le vivace... ; Victorieusement... ; Mes bouquins refermés... ; Quand l'ombre menaça...), dans ect ordre. III. En 1893, dans le recueil intitulé îûvj- et Prose publié à Paris ehez Perrin et Cic, et que, dans sa Bibliographie de 1898, il appelle « la réimpression académique », l’auteur faisait paraître, en une édition courante, vingt et une pièces de l’édition luxueuse, e’est-à-dire sept des neuf poëmes de Y Album de Vers et de Prose (Sainte et Quand l'ombre menaça... en étant exeeptés) auxquels s’ajoutaient : Apparition ; l'Asçur ; Don du Poème ; le Pitre châtié ; Tristesse d'Èté ; Ses purs ongles...; ST introduire dans ton histoire... ; Quelle soie... ; Tout orgueil... ; Surgi de la croupe et du bond... ; Une dentelle s'abolit... Prose pour des Esseintes ; Hérodiade (fragment); l'Après-Midi d'un Faune. IV. Douze poëmes restaient encore eonfinés dans l’édition, déjà devenue introuvable, de la Revue Indépendante, lorsqu’en 1891, devant publier chez l’éditeur Edmond Deman de Bruxelles le recueil de ses proses : Pages, Mallarmé se laissa convaincre de réunit à nouveau toutes scs poésies et d’en confier la publication au même éditeur bruxellois. Elle n’eut lieu que huit ans plus tard, et seulement six mois après la mort du poëte. Toutefois son authenticité ne fait pas de doute, au vu de la correspondance échangée entre l’auteur et l’éditeur, correspondance que nous avons pu, grâee à l’aimable obligeance de feu M. Henri Leclercq, de Bruxelles, examiner pour ce qui est des lettres de Stéphane Mallarmé à Edmond Deman, et d’autre part d’après l’examen du texte préparé par le poëte en vue de l’édition. Voici les particularités des manuscrits de ees deux derniers recueils. VERS ET PROSE (Perrin et Cie, Paris, 1893.) Nous avons retrouvé en un dossier qui présente quelques lacunes le texte constitué par l’auteur en vue de ce volume.