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étranger, pp. 80-122 (Mercure de France, Paris, 1906) et où il appelle ee portrait « l’apparition noire et enfumée d’un visage byzantin de faee ». 1893. Lithographie de James Mc Neil Whistler. Dans son ouvrage sur Whistler : Histoire de J. Aie Neil Whistler et de son œuvre (Paris, Floury, 1904), Théodore Duret a dit de ce portrait : « Le portrait de Stéphane Mallarmé qui a été mis, comme frontispiee, en tête du volume Fers et Prose, est d’une étonnante ressemblance, le bras en mouvement et la tête inelinée, selon son habitude, lorsqu’il conversait avee ses amis. Ceux qui l’ont eonnu peuvent croire qu’ils l’entendent parler. L’image n’existe cependant que eomme un souffle... Whistler avait tenu Mallarmé à poser, assez longtemps, les premières images obtenues lui semblaient faibles et il les déehirait peur reeommeneer. Mallarmé, qui ne s’expliquait pas bien la méthode avait eomme perdu l’espoir d’une réussite lorsque Whistler, au moment voulu, produisit une dernière improvisation, eelle-là parfaite et condensant toute l’observation aeeumulée par les essais préliminaires. » 1893 ? Eau-forte de Paul Gauguin représentant la tête de Mallarmé de profil avee le Corbeau d’Edgar Poe derrière lui. Cette eau-forte a été tirée à 79 exemplaires sur Japon. ( ?) Jacques-Émile Blanche, peinture, représentant Stéphane Mallarmé, Édouard Dujardin et Jean Ajalbert assis auprès d’une table. Mallarmé est au premier plan, les jambes eroisées, tourné de profil vers la droite. C’est l’esquisse d’un tableau non exéeuté. 1896. Félix Valloton. Gravure sur bois, pour le Livre des Alasques (Alercure de France, 1896). IL — PHOTOGRAPHIES Nous n’avons pas prétendu faire le recensement complet des photographies dit poète. Nous signalons seulement ici quelques-unes de celles qui sont entre nos mains. 1861. Le poète y figure de trois-quarts, la main droite à la joue : une légère moustaehe y paraît sur son visage. 1862. Thévenot, photographe, 21, rue Drouot. Cette photographie est déerite au début de l’article d’Henri de Régnier sur les Portraits de Alallarmé (dans le volume Nos rencontres, p. 183. Alercure de France, 1931). « Il y est représenté à mi-eorps, assis et les mains eroisées, dans une pose très simple. Le vêtement s’ouvre sur un gilet