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gêner, par une certaine uniformité visible dans l’agencement du Mot, l’éloquence; et par la pauvreté des rimes (à cause de leur fréquence) le poëte : c’est peut-être un grand empêchement apporté à une littérature totalement originale. — Loin de formuler des critiques extérieures à l’objet envisagé par cette Philologie, il s’agit de constater que grâce à ces renouvellements, perpétuels mais dans le présent, de son propre fonds, mobile mais cependant stable, apportés par la Composition des Mots, un idiome, l’Anglais (beaucoup, je crois, grâce à notre influence) garde dans cette richesse une mesure heureuse. Slave, Germanique ou Teuton : ces dénominations furent tout à l’heure appliquées à de vastes épanouissements actuels que montre le Langage de l’Europe. Chacun d’eux atteste la branche principale d’une des très anciennes souches linguistiques du monde : celle Aryâque portant d’autre part ces rameaux, le Latin et le Grec, et le Zend et le Sanscrit, puis le Celte. A-t-il d’autres souches ? brièvement, oui : une Sémitique, dont l’Hébreu et l’Arabe, l’Éthiopien, le Copte aujourd’hui et jadis le Phénicien, le Syrien et le Chaldéen; une Touranienne ou le Ture, le Finnois, le Hongrois, et momentanément tout ce qui ne se rattache pas aux deux autres, même le Chinois, le Japonais, le Thibétain et les parlers de l’Afrique Nouvelle, de l’Amérique et de l’Australie. Vous savez la légende de notre race (car le Sémitique a pour lui, la Bible; et le Touranien, ses théogonies diverses). Au cœur de l’Asie Centrale, habitait, contemporaine d’âges préhistoriques, une vaste famille, dans la vallée de l’Oxus et sur les plateaux de l’Imalaya; d’où une invasion peut-être de Tartares la fit émigrer, en partie vers le Sud, dans la Perse et l’Hindoustan, en partie vers le Nord-Ouest, dans la Gaule, dans la Germanie, dans la Scythie, dans la Grèce et l’Italie. Cette parenthèse close, j’ajoute que de presque tous les langages qui, par une décomposition du premier, naquirent en des terres d’exil, seul l’Anglais a reçu un apport, parfois demandé à différents âges. Aryen, il l’est, en tant que Teuton, tout Gothique et peu Scandinave; mais aussi bien comme Français, et comme Latin par trois fois; ou encore comme Celte, jadis, et Grec, maintenant. Les vocables exotiques, il sied de n’en point tenir compte ici, attendu que par l’Arabe et l’Hébreu, par l’Américain du Nord, etc., se montreraient des attaches Sémitiques, Touraniennes; absurdes... Non, Gothique et Classique (si l’on implique, dans cette dernière expression, le Français), voilà, double et claire, l’origine linguistique anglaise : et voir quelle rela-