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FRANÇOIS DE MALHERBE
Qu’ai-je fait pour mériter
Les ennuis où cette absence
Me va précipiter ?
En quel effroi de solitude
Assez écarté
Mettrai-je mon inquiétude
En sa liberté ?
Dieux, amis de l’innocence,
Qu’ai-je fait pour mériter
Les ennuis où cette absence
Me va précipiter ?
Les affligés ont eu leurs peines
Recours à pleurer :
Mais quand mes yeux seraient fontaines,
Que puis-je espérer ?
Dieux, amis de l’innocence,
Qu’ai-je fait pour mériter
Les ennuis où cette absence
Me va précipiter ?
Pour une Fontaine
VOIS-TU, passant, couler cette onde,
Et s’écouler incontinent ?
Ainsi fuit la gloire du monde ;
Et rien que Dieu n’est permanent.
Chanson
SUS, debout, la merveille des belles ;
Allons voir sur les herbes nouvelles