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A commencé le parricide
Mais il ne l'a pas achevé.

Pucelles, qu'on se réjouisse,
Mettez-vous l'esprit en repos ;
Que cette peur s'évanouisse,
Vous la prenez mal à propos.
Le roi vit, et les destinées
Lui gardent un nombre d'années
Qui fera maudire le sort
A ceux dont l'aveugle manie
Dresse des plans de tyrannie
Pour bâtir quand il sera mort.

Ô bien heureuse intelligence,
Puissance, quiconque tu sois,
Dont la fatale diligence
Préside à l'empire françois,
Toutes ces visibles merveilles
De soins, de peines et de veilles
Qui jamais ne t'ont pu lasser
N'ont-elles pas fait une histoire
Qu'en la plus ingrate mémoire
L'oubli ne saurait effacer ?

Ces archers aux casaques peintes
Ne peuvent pas n'être surpris
Ayant à combattre les feintes
de tant d'infidèles esprits ;