Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/335

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Page 276. M. Becq de Fouquières a tenté d’expliquer ces vers dans un sens favorable : « Malherbe a voulu dire et a dit : Plût or (présentement) à Dieu qu’ils fussent dix ; c’est-à-dire plût à Dieu que mes parents fussent encore à cette heure au nombre de dix !… Ce vers sans l’adverbe de lieu y ne peut se prêter à l’interprétation des éditeurs. » Je tiens pour nia part que l’épigramme est odieuse. Le cœur et l’esprit de M : de Fouquières ne sauraient excuser le caractère cruel et vindicatif de Malherbe.

— 276, 7. Le docteur Payen, d’après une note de Jamet, a restitué à Malherbe ce quatrain gravé au bas du portrait de Montaigne, par Th. de Leu.

— 277, 1. Voyez la note sur la page 229.

— 277,7. Au lieu de " Histoire du temps passé », qui se trouve dans l’édition de 1630 et qui forme une double faute, de quantité et de rime, nous avons imprimé : « l’histoire des siècles passez. »

— 277, 7. Inscrit sur la fontaine de l’hôtel de Rambouillet.

— 278. Ce sixain et le quatrain qui suit rappellent les mièvreries galantes de Melin de Saint-Gelays. — 279. Ces deux inscriptions sont trop théâtrales pour la naïve et poétique figure de Jeanne d’Arc.

— 280, 9. Cette épigramme signifie que l’art aurait pu, dans cette peinture, exprimer la douleur plaintive ; il a préféré exprimer la résignation.

— 281, 5. Voici l’épigramme de Martial (VI, 40) :

Foemina præferri potuit tibi nulla, Lycori :
Præferri Glyceræ fœmina, nulla potest.
Hæc erit hoc quod tu : lu non potes esse quod hæc est.
Tempora quid faciunt ! hanc volo, te volui.


— 282, 5. L’absinthe s’appelait aussi Aluyne. Cela forme un stupide jeu de mots sur le nom du favori livré aux assassins. Et c’est à lui que, peu de temps auparavant, Malherbe avait dédié sa traduction de Tite-Live !