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Malherbe fit bàtonner Berthelot. C’était prouver que le parodiste avait raison.

Page 252. Cette chanson fut composée pour Henri IV, amoureux de la princesse de Condé. Malherbe récrivit sur le fhythme d’une chanson qu’il avait commencée et dont on ne connaît que ce couplet :

Infidèle mémoire,
Pourquoi fais-tu gloire
De me ramentevoir
Une saison prospère,
Que je désespère
De jamais plus revoir.

Le roi y fit mettre un autre air par Guesdron.

— 255. Composée, selon Racan, pour madame.de Rambouillet ; selon Ménage, pour la vicomtessed’Auchy. Imitée en partie d’un sonnet du cardinal du Perron :

Ils s’en vont, ces beaux yeux, ces soleils de ma vie.

— 260, 1. Anne d’Autriche.

— 262. Cette chanson et la suivanteont été écritespour M. de Bellegarde, amoureux alors d’Anne d’Autriche. Malherbe faisaitlà un singulier métier. A plus de soixante ans être le complaisant de M. de Bellegarde et autres ! Aussi ses couplets sont-ils d’une déplorable faiblesse.

— 264, 11. Le texte de 1630 donne le bas, mais nous avons cru devoir imprimer là-bas.

— 265, 11. Poison était alors du féminin, et le peuple le fait encore du même genre.

— 267. Vers composés sur un air qui explique mais ne justifie pas l’irrégularité du rhythme.

— 273, 13. Chose sans doute : qui ne fait pas de doute.

— 275. Imprimé dans : La Main, ou Œuvres poétiques faites sur la main d’Est, Pasquier (Paris, Gandouleau, 1584, in-4o).