je te prie, je ne veux plus de toy ». Ce n’est pas un vers Les impressions antérieures m’ont fourni la vraie leçon.
Page 208, ligne 2. Voudriez est ici de deux syllabes, comme il l’était au XVIe siècle. Corneille le premier fit meurtrier de trois syllabes et introduisit ainsi l’usage actuel.
— 215. Ce sonnet a été retrouvé par Ed. Fournier en tête de : Le Triomphe du Berlan, etc., par le cap. J. Perrache, gentilhomme provençal. Paris, 1585 et 1587.
— 217. Charlotte-Catherine de la Trémouille fut la seconde femme de Henri de Bourbon, prince de Condé, né le 29 décembre 1532 et mort le 5 mars 1588. Elle eut de lui Henri II de Bourbon et Éléonore. Elle mourut à Paris le 28 juillet 1629, âgée de 62 ans.
— 218. Composé pour la naissance du duc d’Orléans, second fils de Henri IV, né le 16 avril 1607, mort le 17 novembre 1611. Voyez son épitaphe page 231.
— 220. M. Lalanne a établi la date de ce sonnet d’après une lettre de Malherbe, qui fixe en mars 1608 la date du premier ballet dansé par le Dauphin.
— 221. Sonnet irrégulier, retrouvé dans : l’Art d’embellir, tiré da sens de ce sacré paradoxe : la sagesse de la personne embellit sa face, par D. de Rivault, seigneur de Flurance, 1608.
— 222, 1. Caliste est la vicomtesse d’Auchy, dont Malherbe était épris à sa façon. (Voyez ci-dessus la note sur la page 220.) Ce sonnet et les quatre suivants furent insérés en 1609 dans le Nouveau Recueil des plus beaux vers de ce temps, dédié à la vicomtesse d’Auchy.
— 222. On dirait aujourd’hui : Quel astre malheureux a bâti ma fortune !
— 222. Les vers 7 et 8 sont intervertis dans l’édition de 1630, nous les avons remis en leur ordre.
— 223. Berthelot, qui était du même avis que Tallemant sur la vicomtesse d’Auchy et qui détestait Malherbe, a