Page 103, ligne 10. Si l’ange a le premier, l’homme a le second lieu. Nous avons suivi la leçon donnée par les Délices de la poësie françoise (1615), bien préférable au texte de 1630 où on lit : Si l’ange est le premier.
— 103, dernier vers. Bassement : à voix basse.
— 105. Ce combat de barrière eut lieu le 25 février 1609. Bassompierre, qui en faisait partie, en dit peu de chose, si ce n’est que le comte de Sault, Saint-Luc et lui entraient ensemble sous le titre de chevaliers de l’Aigle.
— 108. Écrit en 1605, lorsque Henri IV partait pour aller tenir les grands jours d’Auvergne. L’Académie française passa trois mois, en i638, à l’examen des 17 premières strophes.
— 108, 3. Le Parnasse des plus excellents poètes de ce temps donnait bien la vraie leçon :
- …… et rangé l’insolence, etc.
mais les autres éditeurs jusqu’à Ménage, ayant imprimé fautivement
l’innocence, l’Académie, qui ne vit pas la faute, déclara
que le vers n’offrait aucun sens raisonnable.
— 111, 4. Le Parnasse (1607) donne : n’orra plus de tambours. Cette leçon doit être la vraie ; 1630 porte : n’aura plus…
— 112, 5. La vergogne a quelque chose de plus énergique que la honte.
— 114. C’est MM. de Guise, de Bellegarde, etc., qui représentaient Neptune et les dieux marins, dans le ballet des Quatre Éléments, dansé le 20 février 1606 aux couches de la reine.
— 117. Écrit, au dire de Ménage, au sujet d’une fille qui s’était imaginée que M. de Bellegarde l’aimait.
— 120. Racan dit que ces stances ont été faites pour la vicomtesse d’Auchy. Mais Ménage assure, d’après la marquise de Rambouillet, qu’elles ont pour objet la comtesse delaRoche, etquelesvers 12 et13 de la page 121 seraient une allusion voilée à son nom.