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IX


Est-ce à jamais, folle espérance,
Que tes infidelles appas
M’empescheront la délivrance
Que me propose le trépas ?

La raison veut, et la nature,
Qu’aprés le mal vienne le bien ;
Mais en ma funeste avanture
Leurs règles ne servent de rien.

C’est fait de moy, quoy que je face.
J’ay beau plaindre et beau souspirer,
Le seul remède en ma disgrâce,
C’est qu’il n’en faut point espérer.

Une résistance mortelle
Ne m’empesche point son retour ;
Quelque dieu qui brusle pour elle
Fait cette injure à mon amour.