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VIII. — CAUSES ÉCONOMIQUES DE DÉGÉNÉRESCENCE ET DE MORTALITÉ DANS LE PROLÉTARIAT. — LA TUBERCULOSE MALADIE DE CLASSE. — LES PALLIATIFS BOURGEOIS. — LE NÉO-MALTHUSIANISME. — LES MÉTIERS HOMICIDES.
À côté des lésions organiques résultant de tares ataviques, il faut enregistrer celles produites par le manque d’hygiène, le manque d’alimentation suffisante et la nature ou les conditions du labeur.
Aux réguliers du travail et de la misère font généralement défaut les trois principaux facteurs de toute vie saine : l’air, la lumière et l’eau.
La vie de ces prolétaires se partage généralement entre l’usine malsaine et le logement — un taudis exigu — forcément malpropre, d’autant plus malpropre que le nombre de ses habitants augmentera.
Dans les usines, l’air chaud ou vicié, les poussières et détritus, les gaz délétères, le maniement des poisons