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fondé pour attribuer à d’Holbach l’Arrêt rendu à l’amphithéâtre(8) ; mais, si considérable qu’on la puisse supposer, elle balancerait difficilement l’affirmation de Rousseau, qui, durant l’hiver de 1752-53, ne quitta pas ses « deux seuls amis de choix », Diderot et Grimm, passionnément mêlés avec lui à la Querelle des Bouffons. Nous aurions pourtant souhaité d’appuyer cette affirmation, bien qu’elle s’impose, de quelque preuve complémentaire ; nous n’avons rien trouvé qu’une phrase, dans le troisième pamphlet de Diderot, qui semble une allusion à celui-ci ; tout à l’heure nous l’allons citer.


5. Au Petit prophète de Boesmischbroda (sic), au Grand prophète Monet, etc. S. n. d. l. ni d’imp. ; daté, in fine, de Paris, 21 février 1753 ; in-8o, 14 p.



Rousseau a mis au-dessous du titre ; par M. Diderot. En effet, ce pamphlet se trouve dans les papiers de Diderot, à la bibliothèque de l’Ermitage. Comme le précédent, il est écrit