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2. Le Petit prophète de Boehmischbroda. S. n. d. l. ni d’imp., s. d. ; in-8, 58 p., avec un front à l’eau-forte, au bas duquel se lit : « La véritable effigie du Petit prophète de Boehmischbroda. »



Dans ses Confessions, Rousseau dit qu’on s’obstina longtemps, malgré lui, à lui attribuer le Petit prophète, et que cet écrit et la Lettre sur la musique françoise ont seuls survécu à la Querelle des Bouffons. Malgré sa rupture avec Grimm, il garda pour ce pastiche du style des prophéties, qui sans doute surprit et plut par la nouveauté, une tendresse quasi-paternelle, et le laissa figurer, en faisant déclarer qu’il n’en était pas l’auteur, dans l’édition de ses Œuvres de 1764, in-8o, confiée aux soins de l’abbé de La Porte pour l’arrangement et la correction.

Il a écrit sur le titre : Par M. Grimm, et sur les marges, treize notes explicatives. En les transcrivant, nous devons supposer que le lecteur a sous les yeux l’une des éditions partielles de ce