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au bas de l’escalier sur une chaise. Elle se leva, s’approcha de madame d’Ormonde puis la voix onctueuse :

— Je révèle le présent, le passé et l’avenir, dégoisa-t-elle, même avec le nom de celui qu’on épousera, des parents qu’on a perdus, la situation de fortune qu’on avait ou qu’on aura… J’ai travaillé devant des têtes couronnées… L’empereur du Brésil est venu chez moi avec l’illustre poète Victor Hugo… C’est cinq francs pour les cartes et la main, vingt francs pour le grand jeu… Madame la princesse veut-elle le grand jeu ?

Madame d’Ormonde éclata de rire, d’un rire sonore de gamine qui s’amuse. Ils gravirent l’escalier et monsieur de Fontrailles ouvrit la porte vitrée que voilait d’épais rideux de cotonnade rouge.

Alors la jeune femme eut une exclamation